Le Shiatsu
«SHI» signifie doigt et «ATSU» pression.
Le ministère japonais de la Santé a reconnu officiellement le shiatsu comme une médecine à part entière en 1955 et, en mai 1997, la Commission européenne l’identifiait comme une des huit méthodes de médecine complémentaire.
Bien que né au japon, le shiatsu tire son origine dans le Dôin-Angyô (Le Dôin est basé sur des exercices pratiqués avec conscience sur la respiration, L’Angyô est une pratique effectuée sur quelqu’un afin d’ouvrir les passages à l’aide d’étirements), issu lui-même du Téaté (traitement par toucher de la main) qui a été la première des formes de traitement de la médecine chinoise.
Si le shiatsu agit avant tout par pression, étirements et mobilisations font aussi partie des techniques utilisées. Les pressions ont des caractéristiques spécifiques visant à favoriser la détente profonde et la communication des différentes parties du corps, on ne peut pas vraiment parler de massage dans le sens occidental du terme.
Ce type de shiatsu (souvent appelé Zen shiatsu) a été créé par Masunaga sensei qui a fondé l’école Iokaï au Japon. Il met d’abord l’accent sur la communication et la compréhension du déséquilibre à travers l’ancienne approche de la médecine orientale. Le successeur de Masunaga Senseï à Tokyo a été Suzuki Senseï . Tandis que Sasaki Senseï est venu enseigner le shiatsu en Europe.
Le Zen
Bien que largement utilisé dans le langage courant, le Zen, loin de sa connotation de relaxation, est une branche du bouddhisme, fortement développée au Japon, qui met l’accent avant tout sur la pratique de la méditation (notamment la méditation assise, le Za Zen). La méditation permet l’expérience directe de l’éveil à sa « vraie nature »: une présence de l’éternel présent. La source de tout ce que nous recherchons à travers notre quête du bonheur…
« Lorsque l’esprit ne demeure sur rien, le véritable esprit apparaît. »
Sutrâ du diamant.